Sondage 2024

Les éditions numériques ne sont pas en opposition avec les modes de publications sur papier. Dans le cadre d’une étude que je réalise vers une démarche d’impression à la demande, je souhaiterais avoir votre avis.

Quel format préféreriez vous ?

  • 11 par 17 cm
  • 14,8 par 21 cm
  • 16 par 25 cm

Quel montant supplémentaire vous semble possible ?

  • De 2 à 5 euros de plus
  • De 6 à 9 euros de plus

Quel type de papier ?

  • Peu importe
  • Recyclé
  • Recyclé labellisé

Quel délais correspondent à vos attentes ?

  • 1 à 2 semaines
  • Moins de 10 jours

 

Vous pouvez me contacter par email pour me donner votre avis ou si vous avez des suggestions.

Par avance merci.

Echanges de livres à travers le monde

Sur le site j’ai abordé à plusieurs reprises des thématiques différentes sur l’évolution de mon métier. Il y a l’écriture d’une part mais aussi l’environnement dans lequel il est amené à se mouvoir. Il y a quelques mois, j’ai obtenu un certificat suite au suivi d’un cours. Celui ci donne les grandes lignes sur les mesures à mettre en place pour une meilleure accessibilité des contenus et cela dans le cadre spécifique du livre accessible et de l’édition. Un grand ensemble de notions a été abordé de façon générale. Si vous vous questionnez  sur le sujet, le consortium de l’ABC vous apportera plus d’information.

Le saviez vous ? il existe un service mondial d’échange de livres.

Actualités autour de l’accessibilité du livre numérique

Comme vous le savez, j’aime vous informer de temps en temps au sujet de l’accessibilité numérique. Sur le site, ont été déjà évoqué quelques notions sur les possibilités qu’elle pouvait offrir.

Bien qu’il reste encore quelques efforts à entreprendre, le consortium œuvrant pour des livres accessibles a publié un article démontrant que des progrès ont été réalisé dans le domaine du numérique.

Vous pouvez lire l’article en cliquant sur ce lien.

Quelques idées d’amélioration

En tant qu’autrice, je me pose souvent des questions en lien avec mon métier. Vers quelle évolution ? est ce que je suis dans une démarche qualitative ?

Bien entendu, les questions environnementales se posent dans n’importe quel domaine d’activité. Bien que le numérique soit le moins gourmand en papier, il consomme tout de même de l’énergie.

Les auteurs et autrices ont une influence bien plus grande qu’ils ne le pensent sur les solutions mises en place dans le secteur des métiers du livre. Ils peuvent par exemple comme cela a été le cas au royaume-uni exercer une pression auprès des éditeurs pour plus de transparence sur la provenance du papier imprimé et les conditions de reboisement.

Ceci dit, c’est aussi en réfléchissant sur les conséquences de la production de masse dans le domaine artistique que certaines idées d’amélioration naissent. Pour limiter un impact, il existe des solutions plus adaptées que d’autres. L’impression à la demande qui existe déjà depuis quelques années est à mon avis un procédé qui devrait être d’avantage pris en considération.

Quelques liens :

Plateforme des aides pour le spectacle

Lightning source

Institut ecoedicio catala

Un compte rendu sur open edition

Liseuses et accessibilité

Dans le cadre de l’accessibilité du livre numérique, l’outil de lecture est très important. Il doit être adapté. A l’heure actuelle, très peu de modèles de liseuses peuvent à la fois lire le texte en audio et permettre une navigation correcte. Lorsque je parle de navigation, j’entends de touches permettant de se déplacer dans le texte et de sélectionner des actions indiquées dans le  menu.
Pour ma part, j’ai essayé un premier modèle que l’on m’a prêté il y a quelques temps. Celui ci a lu le texte de mon livre, ce qui est assez étonnant et qui, pour des personnes dont le besoin se fait sentir s’avère très utile fonction text to speech (ici mot en anglais). L’agrandissement des polices de caractère sans serif est également une fonctionnalité indispensable pour la lecture de livre numérique.

Rencontre autour de l’édition en grands caractères

La rencontre autour de l’édition en grands caractères s’est déroulée en ligne le jeudi 28 mars 2024 sur le site d’Occitanie Livre et Lecture. Elle s’inscrit dans le cadre de la lecture pour tous. Cet événement rassemblait plusieurs professionnels autour d’un thème en lien avec l’accessibilité du livre.

J’ai participé à cette rencontre qui me semble intéressante pour les artistes voici un petit compte rendu à ce sujet. Les interventions de plusieurs participants dont une association de sensibilisation au handicap visuel et une maison d’édition spécialisée.

Une des informations les plus importantes pour la lecture de livre adapté concerne la police de caractère utilisée, sa taille et le fait qu’elle soit nécessairement sans serif. La mise en forme du texte (paragraphe, interlignage etc.)  est aussi essentielle. Une police de caractère a été développé suite à plusieurs études, luciole est disponible sur ce site internet.

 

 

 

Anticiper les évolutions

En tant que professionnelle, je réfléchis aux évolution de mon métier. Et, bien sûr je me pose toutes sortes de questions auxquelles j’essaye de trouver une solution. Ce n’est pas forcément la meilleure qui soit mais avoir une vision d’avenir permet d’anticiper.
Voici trois problématiques sur lesquelles nous devrions réfléchir :

  • l’accessibilité numérique
  • le recyclage du papier
  • les DRM

Je pense qu’en tant qu’auteure nous pouvons faciliter l’accessibilité en proposant des fichiers dont le contenu est structuré grâce à l’utilisation des feuilles de style. Les éditeurs et éditrices pourront ainsi continuer le processus d’accessibilité.

Concernant le recyclage du papier, il existe des labels qui sont plus conformes que d’autres, pareillement des encres végétales sont envisageables. Ceci dit, l’impression à la demande semble une alternative.

Enfin, les DRM ne me semblent pas favoriser la diffusion d’un livre pour le public. De même la multiplicité des formats selon un type particulier d’équipement restreint la lecture.