Cette année je me suis déplacée au festival d’Avignon pour un de mes projets artistiques. Cela m’a permit de créer du lien et d’établir des contacts mais aussi de découvrir de nouveaux spectacles vivants.
J’ai fait le choix d’explorer plusieurs thématiques comme le burlesque qui se rapproche du théâtre musical et aussi de revisiter certains classiques comme William Shakespeare.
Ma venue au village du off a été très enrichissante sur le plan professionnel. J’ai assisté à une conférence d’auteure (interview de Michèle Gazier par Harold David) ainsi qu’à une table ronde autour de l’écriture théâtrale, trois profils différents d’artistes travaillant dans le spectacle vivant échangent leurs expériences auprès du public.
Les communautés d’écrivains
Jury du prix de l’anticipation 2023
J’ai le plaisir de vous annoncer ma contribution en tant que membre du jury au prix de l’anticipation 2023. Organisé par Les Utopies Extraordinaires, le prix récompensera 3 nouvelles de Science Fiction.
En tant qu’auteure, cette expérience me permet de découvrir de nouveaux textes et de favoriser (enfin je l’espère) l’émergence de nouveaux talents. Bonne chance à tous et à toutes.
Lien vers le site internet d’anticiporg concours.
Pensée 0518
Quelle différence entre la science fiction et la fantasy ? l’idée la plus répandue est que la science fiction ne contiendrait pas d’éléments magiques et s’orienterait d’avantage vers des récits plus ancrés dans la réalité avec de nombreuses références aux nouvelles technologies. Ce n’est pas toujours exact, il existe des cas particuliers dans la littérature. En tant qu’auteure Je pense que la barrière entre fantasy et science fiction doit être franchie sans aucun état d’âme. Et pareillement pour le fantastique, le polar et la fiction historique. Peu importe le classement donné par une maison d’édition et le rayon que mon livre intégrera dans une librairie, une bibliothèque et sur un site internet. Il y a très certainement une logique. Quoiqu’il en soit, sur le plan de l’écriture, je n’ai pas envie actuellement de m’enfermer dans un genre ou un style avec des codes prédéfinis.
Pensée 0421
En tant qu’artiste, je suis traversée par toutes sortes d’émotions qui interagissent sur mon métier. Celui-ci ne se résume pas à chercher l’inspiration et écrire sans discontinuité des centaines de livres.
Le monde qui m’entoure est important.
Aujourd’hui, j’ai entendu une émission à la radio sur France culture et qui citait un groupement de plusieurs auteurs au Royaume-Uni. Son objectif était d’interroger les différents acteurs de l’édition sur leur capacité à maîtriser l’impression afin de s’acheminer vers une utilisation plus responsable du papier.
Cette problématique environnementale m’avait déjà inquiétée pendant la première épidémie de COVID lorsque j’ai débuté mon activité professionnelle. Et, je n’étais effectivement pas la seule. Des conférences sur le mal-être des auteurs face à leur métier et les possibles impacts sur la planète avaient lieu à la BnF.
Mes propos ne sont pas ceux de l’ensemble des auteurs, ils n’engagent que moi même.
Dans un précédent article, je proposais quelques pistes de réflexion sur un métier en pleine mutation et elles étaient les suivantes :
- favoriser l’impression à la demande
- la fin du D.R.M
accélérer l’accessibilité numérique (pour tout type de public) - rémunérer les auteurs pour leur création (par exemple : le paiement systématique d’une avance à la signature d’un contrat d’édition plutôt qu’un paiement à la fin des ventes lorsqu’il ne s’agit pas d’auto-édition)
A l’heure actuelle, il y a une disparité entre l’accès et l’achat d’un livre physique et un livre en numérique. Dans la majorité des cas, pour le numérique il s’agit d’un accès à un contenu en ligne selon des conditions bien définies par le diffuseur. Ce qui ne poserait aucun problème si nous parlions d’abonnement de lecture plutôt que d’achat de livre. Dans le cas d’un achat de fichier pour la version numérique du livre, si elle se fait sans D.R.M, l’auteur s’expose peut-être à un partage du livre sans en recevoir les bénéfices mais cela n’est pas certain. Pour ne pas entraver la liberté individuelle, disposer d’un fichier numérique selon un format ouvert est plus juste. A nous de sensibiliser le public sur nos conditions de travail d’artiste et notre mode de rémunération.
Dans le cadre de l’impression à la demande, si le choix du type de papier est recyclé, certains labels devraient permettre de s’assurer que celui ci n’a pas été traité au préalable et que la forêt n’a pas été surexploitée. Quant à l’utilisation des encres végétales, elles peuvent s’avérer comme une alternative à réfléchir.
Il m’a toujours semblé évident qu’il valait mieux privilégier la qualité à la quantité et cela dans n’importe quelle activité.
En tant qu’auteure, j’essaye d’agir à mon niveau en ayant un rythme de créativité artistique humain et logique, en parlant autour de moi de ces idées, proposant ainsi le résultat de mes réflexions. Libre à chacun de les utiliser.
Vérité et fiction historique
En tant qu’auteure, il est logique de se poser des questions sur l’écriture comme par exemple : si j’écris une fiction historique doit-elle respecter obligatoirement un cadre historique ?
C’est souvent en se rapprochant d’une définition que la solution apparaît. Une fiction historique est avant tout une œuvre littéraire et contrairement à un livre écrit par un historien(n)e dont l’objectif serait de relater avec la plus grande exactitude des faits, prendre des libertés avec le texte fait partie de la démarche artistique. A chacun de se situer selon son caractère, plus ou moins près de ce que nous pourrions considérer comme la réalité historique.
Il y a quelques temps, j’ai lu un article intéressant sur la nouvelle adaptation cinématographique des 3 mousquetaires (A. Dumas) après avoir vu le film. Et cela m’a fait réfléchir. Il est évident que l’auteur a imaginé de nombreux faits sur fond historique mais à aucun moment le romancier ne s’est positionné comme un spécialiste mais d’avantage comme un passionné qui faisait vivre à ses personnages des aventures. Et cela, qu’il ait travaillé seul ou en collectif. Je pense en tant qu’auteure, que l’écriture d’une fiction historique diffère d’un essai historique.
Lien internet :
Lire magazine littéraire n°517 (article lu sur les 3 mousquetaires)
Festival espèces d’auteurs
Samedi 18 mars 2023, j’ai assisté au festival espèces d’auteurs organisé par la Société des Gens de Lettres à Paris.
Celui ci a débuté par une conférence : écrire et vivre, le chantier de la rémunération puis une table-ronde le chantier des revues.
Dans la salle se trouvaient des intervenants ainsi que des auteurs. Les contenus des deux interventions étaient intéressants et un débat s’est engagé entre les participants.
Entre les deux interventions, des professionnels (Association des Traducteurs Littéraires de France, Centre National du Livre, Sofia etc.) ont répondu à des questions au sujet de certains de mes projets et ont donné des informations sur les spécificités du droit d’auteurs.
Quelques photos :
La Liberté de rêver
Je vous avais parlé de lutter contre le manque d’inspiration. Voici quelques astuces. Lorsqu’il m’arrivait de bloquer sur une idée, je jouais de la musique et dessinais. Par exemple, j’apportais des améliorations à la diligence en la représentant. Cela me permettait de donner une certaine originalité à celle-ci. Je réécoutais les formations que j’avais suivies, je revoyais mes notes. Si rien n’y faisait cela signifiait qu’un élément ne correspondait pas à l’écriture du livre. Cela peut se produire si vous contrôlez trop vos personnages. Ils ont leur propre existence au sein du livre. Le récit se bloque lorsqu’un ou plusieurs personnages agit de façon opposée à sa personnalité.
Ce texte est un extrait de mon masterclass
Classiques hollywoodiens et littérature
Les classiques du cinéma Hollywoodien ont influencé l’écriture de ma fiction Duel à Albi.
Dans le récit, je fais allusion à plusieurs films comme :
– Cœurs brulés
– Le jardin du Diable
– La loi du Seigneur
Le scénario de certains films s’inspire de la littérature.
– Pour qui sonne le glas d’après le roman d’Ernest Hemingway
– Peter Ibbetson d’après le roman de George Dumaurier
J’ai choisi des titres évocateurs en adéquation avec le ton impertinent du dialogue. Ils participent ainsi à créer la dimension fantastique dans laquelle je souhaitais plonger ma nouvelle et le public.
Pour la partie documentation j’ai pris rendez-vous dans une cinémathèque pour lire quelques extraits de livres qui m’ont apportés des éléments.
Merci à la cinémathèque de l’institut Jean Vigo.
Exposition et bibliothèque
Exposition « notre matrimoine » à la médiathèque (semaine des droits des femmes)