Bonne année 2025

Je vous souhaite à tous et à toutes de bonnes fêtes de fin d’année. Que 2025 soit synonyme de santé, de réussite et de moments précieux partagés. 

A bientôt 🙂

Les premiers secours

Bien que cela ne soit pas dans les attributions des écrivains et écrivaines, le 4 octobre j’ai suivi une formation en premiers secours et obtenu un certificat PSC 1. Un grand merci au formateur (fédération des sapeurs pompiers).

J’ai acquis des notions intéressantes. Au delà du fait qu’elles puissent être utiles dans la vie de tous les jours, c’est une expérience personnelle très enrichissante que je recommande à tout le monde.

 

 

Ouverture culturelle

En ces moments plus que troublés, il est important de s’ouvrir.

Le 10 juin a eu lieu la cérémonie d’ouverture de la troisième édition du festival nostre mar. Un festival souhaitant rassembler afin de ne pas propager la haine anti LGBT, les racismes et l’antisémitisme.

J’ai écouté la première partie consacré à une conférence de l’historienne Marie-Anne Matard-Bonucci sur le thème « fascismes et antisémitismes » ainsi que la deuxième partie qui se nommait « entre-là » et qui était consacrée à la musique.

Ce fut un moment intense de réflexion et d’échange.

Le memorial dispose également livres très intéressants.

Voici quelques photos de la soirée :

éoliennes
Les éoliennes à l’extérieur du mémorial de Rivesaltes
baraques du camp
Une des baraques du camp à l’extérieur du mémorial
Céline
L’autrice au mémorial un peu avant la conférence
deux personnes devant un écran
A l’intérieur de l’auditorium, l’historienne et un membre du mémorial
panneau représentant la conférencière et le groupe et annonçant le festival
Sur cette affiche, deux photos une représentant la  conférencière et l’autre le groupe en concert. La photo que je souhaitais placer concernant le concert était floue alors j’ai opté pour une déjà existante.
livres
Librairie du memorial

Lien vers le mémorial pour vous informer.

 

Liseuses et accessibilité

Dans le cadre de l’accessibilité du livre numérique, l’outil de lecture est très important. Il doit être adapté. A l’heure actuelle, très peu de modèles de liseuses peuvent à la fois lire le texte en audio et permettre une navigation correcte. Lorsque je parle de navigation, j’entends de touches permettant de se déplacer dans le texte et de sélectionner des actions indiquées dans le  menu.
Pour ma part, j’ai essayé un premier modèle que l’on m’a prêté il y a quelques temps. Celui ci a lu le texte de mon livre, ce qui est assez étonnant et qui, pour des personnes dont le besoin se fait sentir s’avère très utile fonction text to speech (ici mot en anglais). L’agrandissement des polices de caractère sans serif est également une fonctionnalité indispensable pour la lecture de livre numérique.

Musique et inspirations

J’aime beaucoup la Musique, elle m’accompagne dans la vie professionnelle ainsi que dans la vie privée.

Si je publie ce billet aujourd’hui c’est aussi bien pour parler de l’importance que j’accorde à l’écoute de tous les styles de musique, l’enrichissement multiculturel et les rencontres lors des festivals et concerts qu’ils soient de grandes ou de petites tailles.

Ce week-end, j’ai écouté le groupe Cuerteto Tafi dans le cadre du printemps des Aspres. Un événement que j’affectionne tout particulièrement et pour lequel j’aimerais aujourd’hui poster un lien afin que vous découvriez une liste d’artistes aux sonorités et aux horizons ouverts.

« Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n’empêcheront pas le printemps. » une citation inspirée  de Pablo Neruda prononcée par le groupe lors le concert

Liste de liens pour en savoir plus :

Site de France Info Culture au sujet du groupe

Blog du festival du printemps des Aspres

 

Au travers de l’Histoire et de la Littérature

Du 8 au 22 mars 2024, des événements autour de la semaine des droits des femmes se sont déroulés dans les bibliothèques et dans d’autres lieux culturels du département.

En début de semaine, j’ai écouté des extraits de plusieurs livres d’autrices lors d’une soirée animée par un club de lectures féministes. Lors de ces échanges, un éclairage a été apporté sur plusieurs points spécifiques. Après l’intervention du club, j’ai ajouté une remarque sur la vision des sorcières au travers de l’Histoire et de la Littérature.
Plus tard dans la semaine, j’ai assisté à une conférence autour du rôle des femmes pendant l’antiquité et notamment celui des philosophes.
Parmi les livres proposés, j’ai opté pour la lecture du roman les filles d’Egalie écrit par Gerd Branterberg.
Dans un autre cadre, j’ai également lu rock’n roll witch écrit par Pleasant Gehman avec qui j’ai travaillé au sujet de la documentation au sujet de Fantastic L.A.
Actuellement, je me consacre à plusieurs projets artistiques cependant prendre le temps de découvrir et d’échanger autour de thèmes d’actualités enrichi mes réflexions.

Pensée 0518

Quelle différence entre la science fiction et la fantasy ? l’idée la plus répandue est que la science fiction ne contiendrait pas d’éléments magiques et s’orienterait d’avantage vers des récits plus ancrés dans la réalité avec de nombreuses références aux nouvelles technologies. Ce n’est pas toujours exact, il existe des cas particuliers dans la littérature. En tant qu’auteure Je pense que la barrière entre fantasy et science fiction doit être franchie sans aucun état d’âme. Et pareillement pour le fantastique, le polar et la fiction historique. Peu importe le classement donné par une maison d’édition et le rayon que mon livre intégrera dans une librairie, une bibliothèque et sur un site internet. Il y a très certainement une logique. Quoiqu’il en soit, sur le plan de l’écriture, je n’ai pas envie actuellement de m’enfermer dans un genre ou un style avec des codes prédéfinis.

Pensée 0421

En tant qu’artiste, je suis traversée par toutes sortes d’émotions qui interagissent sur mon métier. Celui-ci ne se résume pas à chercher l’inspiration et écrire sans discontinuité des centaines de livres.
Le monde qui m’entoure est important.
Aujourd’hui, j’ai entendu une émission à la radio sur France culture et qui citait un groupement de plusieurs auteurs au Royaume-Uni. Son objectif était d’interroger les différents acteurs de l’édition sur leur capacité à maîtriser l’impression afin de s’acheminer vers une utilisation plus responsable du papier.
Cette problématique environnementale m’avait déjà inquiétée pendant la première épidémie de COVID lorsque j’ai débuté mon activité professionnelle. Et, je n’étais effectivement pas la seule. Des conférences sur le mal-être des auteurs face à leur métier et les possibles impacts sur la planète avaient lieu à la BnF.
Mes propos ne sont pas ceux de l’ensemble des auteurs, ils n’engagent que moi même.
Dans un précédent article, je proposais quelques pistes de réflexion sur un métier en pleine mutation et elles étaient les suivantes :

  • favoriser l’impression à la demande
  • la fin du D.R.M
    accélérer l’accessibilité numérique (pour tout type de public)
  • rémunérer les auteurs pour leur création (par exemple : le paiement systématique d’une avance à la signature d’un contrat d’édition plutôt qu’un paiement à la fin des ventes lorsqu’il ne s’agit pas d’auto-édition)

A l’heure actuelle, il y a une disparité entre l’accès et l’achat d’un livre physique et un livre en numérique. Dans la majorité des cas, pour le numérique il s’agit d’un accès à un contenu en ligne selon des conditions bien définies par le diffuseur. Ce qui ne poserait aucun problème si nous parlions d’abonnement de lecture plutôt que d’achat de livre. Dans le cas d’un achat de fichier pour la version numérique du livre, si elle se fait sans D.R.M, l’auteur s’expose peut-être à un partage du livre sans en recevoir les bénéfices mais cela n’est pas certain. Pour ne pas entraver la liberté individuelle, disposer d’un fichier numérique selon un format ouvert est plus juste. A nous de sensibiliser le public sur nos conditions de travail d’artiste et notre mode de rémunération.
Dans le cadre de l’impression à la demande, si le choix du type de papier est recyclé, certains labels devraient permettre de s’assurer que celui ci n’a pas été traité au préalable et que la forêt n’a pas été surexploitée. Quant à l’utilisation des encres végétales, elles peuvent s’avérer comme une alternative à réfléchir.
Il m’a toujours semblé évident qu’il valait mieux privilégier la qualité à la quantité et cela dans n’importe quelle activité.
En tant qu’auteure, j’essaye d’agir à mon niveau en ayant un rythme de créativité artistique humain et logique, en parlant autour de moi de ces idées, proposant ainsi le résultat de mes réflexions. Libre à chacun de les utiliser.